Le Parc national des Écrins est l’un des onze parcs nationaux français.

Il s’étend sur environ 17 000 ha, avec plus de 740 km de sentiers entretenus, est situé entre 800m et 4 102 m d’altitude et compte une centaine de sommets à plus de 3000 m d’altitude ainsi qu’une quarantaine de glaciers. Ce sont sa géologie, sa faune, sa flore, ses milieux spécifiques et ses paysages qui lui donnent tout son éclat et qui ont justifié le classement en parc national de ce territoire.

Les richesses du Parc National des Écrins

Non seulement, la faune et la flore du parc sont étudiées, mais aussi son archéologie, son patrimoine bâti, ses paysages, ses sommets et ses cols, sa culture, ses glaciers, ses lacs ou encore sa géologie.

Le parc référence en temps réel les nouvelles espèces, végétales ou animales, rencontrées en son sein.

Des végétaux originaux

Le marmottier

On y rencontre par exemple le marmottier, non pas un arbre à marmottes mais un petit prunier aux fruits amers dont les Haut-Alpins se servaient pour faire de l’huile de table.

Le pin cembro

On y trouve également le pin cembro, dont le cône est la friandise préférée du cassenoix moucheté qui en les dégustant, l’aide à disséminer ses graines et à survivre.

Des animaux méconnus

La faune du parc recouvre plus de 350 espèces de vertébrés (mammifères, oiseaux, reptiles et amphibiens) et un nombre encore inconnu d’invertébrés (insectes, escargots, mille-pattes, araignées, coléoptères, écrevisses, etc.).

Le lièvre variable

Connaissez-vous le blanchon ? C’est le petit surnom du lièvre variable, ce petit herbivore qui trahit sa présence en laissant des traces en forme de Y et des petites crottes en billes rondes. Comme l’indique son nom, il varie sa tenue en fonction des saisons en portant un manteau gris-brun en été et un manteau blanc l’hiver, pour mieux se cacher.

Le sonneur à ventre jaune

Le sonneur à ventre jaune, ça vous parle ? C’est un petit crapaud de couleur terre que l’on retrouve non loin des petits points d’eau. Mais s’il arrive qu’il se sente menacé, il arrondira son dos pour vous dévoiler sa toxicité en vous montrant son ventre jaune vif marbré de noir. Cette espèce rare et protégée parcours la plaine du Bourg-d’Oisans.

Le triton alpestre

Dans la catégorie des ventres colorés, on retrouve également le triton alpestre. Ce petit amphibien en suspension dans l’eau parfaitement immobile, les pattes écartées, qui peut s’enfuir instantanément d’une énergique ondulation de la queue. Attention, il ne faut pas essayer de l’attraper car lorsqu’il se sent stressé, il dégage des phéromones qui mettent en péril sa reproduction et celle des autres individus de son espèce.

350 espèces animales vertébrées et bien davantage d’invertébrés

Le tétras-lyre, la niverolle alpine, le lagopède alpin, le tichodrome échelette, l’isabelle, l’agrion de Mercure, la rosalie des Alpes, … sont tant d’autres habitants du Parc qui côtoient chamois, marmottes et bouquetins dans son immensité.

Les glaciers

Les glaciers, trésors de la haute montagne, suscitent admiration, respect, crainte et recueillement de tous. Les glaciers forment une richesse inestimable du Parc national des Écrins ; dont les plus connus d’Oisans : les glaciers de la Meije, le glacier de la Muzelle et le glacier d’Arsine.

Les lacs

Les lacs de montagne sont un véritable trésor du Parc national des Écrins avec notamment le Lac du Lauvitel et sa réserve intégrale. Il est le plus grand (environ 25-35 ha) et le plus profond (40-65 m) du Parc national des Ecrins. Ses eaux froides et oxygénées sont propices à la vie piscicole.

Réserve intégrale du Lauvitel

La réserve intégrale de Lauvitel, couvrant 689 ha, a été créée en 1995 dans son vallon homonymique, sur les hauteurs de la commune du Bourg-d’Oisans. Elle a pour but « le suivi de la dynamique naturelle d’écosystèmes peu soumis à l’action anthropique » dans le cœur du parc national.


Les animations et activités du parc

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